Des chercheurs suédois ont passé au crible 1,8 million d'enfants et ils suggèrent que la santé mentale (dépression et anxiété) de la mère pourrait jouer un rôle dans le risque de diabète de type 1 (DT1) chez leur enfant à naitre.
Ces dernières années, en particulier pendant la pandémie de COVID-19, le sujet de la santé mentale et du diabète est devenu un sujet de discussion majeur tant au sein qu'à l'extérieur de la communauté médicale. Selon les Centers for Disease Control and Prevention américains, les personnes atteintes de diabète sont 2 à 3 fois plus susceptibles de souffrir de dépression que les personnes non diabétiques, mais seulement 25 à 50 % des personnes atteintes de diabète souffrant de dépression sont diagnostiquées et traitées.
Dans la présente étude, une équipe du Karolinska Institutet en Suède a cherché à étudier les associations potentielles entre la dépression/l'anxiété maternelle pendant la grossesse et le DT1 de l’enfant, en particulier l'impact de l'exposition pendant grossesse. les enfants nés de mères qui ont souffert de dépression et/ou d'anxiété pendant la grossesse présentent un risque accru de développer un diabète de type 1.
Les chercheurs ont utilisé des registres nationaux pour collecter des données sur les diagnostics ou les prescriptions de médicaments pour la dépression/l'anxiété pendant et autour de la grossesse et sur les cas émergents de diabète de type 1 (défini comme diagnostic ou traitement à l'insuline). Les résultats ont montré que la présence de dépression/d'anxiété pendant la grossesse était associée à une augmentation de 21 % du risque de diabète de type 1 après l'âge de 8 ans.
La dépression et l’anxiété sont des maladies et si vous êtes concernées, ne ne pouvons vous conseiller de vous rapprocher d’un médecin. S’il ne s’agit que de petites anxiétés passagères et légères, ce qui est assez courant lors d’une grossesse, votre pharmacien pour vous proposer différentes solutions douces pours les atténuer, la plupart sont à base de plantes sous la forme de tisanes ou de compléments alimentaires. C’est très souvent suffisant et sans risque pour le bébé.